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Retour dans la capitale

Samedi 17 Fevrier, Port Vila

Etant d’un naturel tetu, nous passons la matinee dans l’eau pour une derniere tentative de voir le dugong mais celui-ci joue toujours les abonnes absents. Nous ne croisons qu’une timide tortue, est-ce toujours la meme depuis le debut ? Nous avons reserve un camion pour nous conduire a l’aeroport, pas tres motives pour porter les sacs sous la chaleur et avons la surprise de voir arriver notre chauffeur habituel. Decidement, il nous aura vraiment transportes dans toute l’ile et va etre triste de notre depart ! Apres le pesage rituel des sacs et de nous memes, nous attendons sagement que l’avion arrive dans le petit baraquement de l’aeroport. Nous grignotons notre pique nique sous l’oeil curieux des ni-vanuatus, tout etonnes de voir des occidentaux ici. C’est le meme petit avion de 20 places qui se pose sur la piste herbue et nous avons la chance de gagner un survol gratuit de l’ile puisque nous filons au nord vers l’ile voisine, Ambrym. Cette derniere abrite un volcan actif et nous esperons le voir cracher, malheureusement l’aeroport ou nous atterrissons n’est pas du bon cote, nous nous contenterons de la jolie vue sur l’ocean. Comme toujours, une joyeuse animation regne a l’aeroport, tout le village est reuni pour recuperer colis et passagers ou juste profiter de l’attraction. Nous repartons en direction de Efate, admirant au passage une derniere fois notre petite ile de Epi et faisant un coucou d’en haut a la minuscule Hideaway Island ou nous avons passe deux jours. Nous atterrissons sans encombre a Port Vila, si ce n’est que notre avion dedaigne le large tarmac goudronne et se pose a cote sur l’herbe. Ont ils peur d’user leurs jolies pistes toutes neuves ou ces dernieres sont elles exclusivement reservees aux gros porteurs, nous ne le saurons pas.

Nous retrouvons l’animation de Port Vila et cela nous fait tout drole apres 10 jours passes a Epi : quoi, des voitures partout, hein, des routes goudronnees, et des magasins, et plein de gens dans les rues... nous voici devenus de vrais sauvages debarquant de leur ile deserte ! Nous retournons au meme hotel que la derniere fois ou nous arrivons apparemment en plein demenagement. Des valises et cartons sont empiles sur la terrasse et le couple de gerants, toujours aussi gentils, nous semble neanmoins tres presse de nous indiquer notre chambre. Nous comprenons pourquoi en revenant apres etre alles faire quelques courses en ville. Nous sommes accueillis par une dame asiatique a l’air plutot renfrogne, qui se presente comme etant la proprietaire de l’hotel, de retour de son sejour a l’etranger. Elle nous accueille en ronchonnant quant a la salete de la pension, qu’elle trouve vraiment mal entretenue, comme si cela nous regardait, avant de nous obliger a faire un detour pour ne pas salir l’escalier avec nos velos boueux. Notre jeune couple si sympathique a disparu, apparemment chasse des son retour. Elle trouve encore le moyen de nous deranger deux ou trois fois pour des broutilles et nous commencons a nous dire que cet hotel a perdu une bonne part de son charme avec son retour, nous preferions la gestion a la ni-vanuatu ! Heureusement, la chambre est toujours aussi confortable et, la aussi, nous sommes tout surpris de retrouver le confort occidental, carrelage au sol, electricite, salle de bain et toilettes, voila qui change des bungalows en bambou un peu delabres. Decidement, cela va etre difficile d’oublier la vie insouciante d’Epi.

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